Tendances en matière d’emballages alimentaires durables en 2022

L’une des initiatives les plus importantes pour les entreprises de toutes tailles est la création d’emballages durables. Suite aux problèmes de chaîne d’approvisionnement liés aux retombées de la COVID, de plus en plus d’états adoptent des lois pour améliorer des systèmes de recyclage défaillants depuis trop longtemps. Mais ces lois ne représentent qu’une pièce du puzzle.

Des solutions plus complètes sont nécessaires. Les emballages alimentaires durables et les emballages durables de biens de consommation courante sont devenus des sujets brûlants dans de nombreux secteurs, tant pour les investisseurs que pour les consommateurs, en raison des préoccupations croissantes concernant l’empreinte carbone et l’utilisation du plastique.

Certaines personnes pensent que les emballages durables peuvent être recyclés une fois utilisés, mais l’enjeu va au-delà de cela. De la conception à la fin de vie, de l’approvisionnement en matériaux à ce qui se passe après que l’emballage durable a rempli sa mission, les emballages doivent être traités avec attention.

L’année 2022 sera une année charnière pour de nombreuses entreprises. Quant aux emballages, nous verrons des changements réfléchis qui posent des questions éthiques sur la façon dont nos produits sont emballés et vendus aux consommateurs.

Après avoir examiné les données et discuté avec nos dirigeant(e)s éclairé(e)s, nous avons dressé une liste des éléments à surveiller en 2022 :

1. L’éthique sera la norme

Les investisseurs comme les consommateurs se soucient de l’éthique. Grâce aux multiples lois en vigueur qui ont pour horizon 2025 et aux objectifs spécifiques fixés par le gouvernement américain et les dirigeants mondiaux, certaines des plus grandes marques du monde, comme Anheuser-Busch, s’engagent à adopter des pratiques commerciales plus éthiques.

Le plastique peut mettre jusqu’à 1 000 ans à se décomposer, selon le matériau. La Pologne a commencé à utiliser du foin pressé pour les boîtes à œufs et IKEA s’est engagé à utiliser des emballages fabriqués à partir de champignons.

Il existe même un outil appelé Ubuntoo qui évalue l’impact environnemental. De nombreuses entreprises basent leurs mesures sur cet outil, ce qui facilite l’action en connaissance de cause. Les dirigeants d’entreprise doivent prendre conscience de leur position et de leurs résultats financiers, et investir dans différentes formes d’emballage s’ils veulent respecter les nouvelles normes et les exigences gouvernementales d’ici 2025.

2. Les marques vont s’intéresser sérieusement aux emballages durables

Les emballages écologiques ne sont pas nouveaux, mais les progrès réalisés en font une solution beaucoup plus abordable, grâce à la conception d’emballages durables. Les emballages biodégradables et compostables sont de plus en plus populaires grâce à leur impact réduit sur l’environnement.

Réfléchir stratégiquement à l’impact de vos emballages sur l’environnement est la base de tout progrès. Il existe même un comparateur consacré aux emballages durables.

Certaines des plus grandes marques du monde, comme Gucci, ont expérimenté l’utilisation de papier de bambou, de joints biodégradables et de papier de pierre. L’emballage minimaliste a également un impact grâce à son adhésion à l’idée d’utiliser moins de tout, y compris moins d’encre et de carton pour l’emballage et moins de matériaux internes.

3. La responsabilité du producteur sera importante

Laresponsabilité élargie des producteurs (REP), qui existait déjà en Europe et au Canada, a finalement atteint l’Amérique l’année dernière. De nombreux états ont adopté des lois exigeant que les fabricants contribuent au financement de la collecte et du traitement des emballages. En 2022, nous verrons davantage de marques adopter la transparence dans leurs messages sur les produits, en indiquant à quel point ils sont recyclables et biodégradables.

Les consommateurs n’avaient aucun moyen de vérifier quels produits étaient recyclables ou biodégradables. Cela est dû en partie à l’absence de normes fédérales, à l’absence d’application et au manque de clarté quant à ce qui est considéré comme « vert ». Avec la REP, les marques ont désormais deux ans pour définir clairement ce qui est recyclable et des états comme la Californie contrôleront ce qui entre dans les installations de traitement et ce qui en est expédié.

L’Oregon et le Maine ont exigé des entreprises vendant des produits emballés qu’elles adhèrent à une organisation de responsabilité des producteurs (OPP) et qu’elles paient leurs cotisations tout en déclarant la quantité et les types de produits emballés vendus. L’Oregon exige que les 25 plus grands producteurs divulguent les impacts environnementaux de leurs portefeuilles.

Les lois de ces deux états exigent que les marques indiquent si le matériau est recyclable, ce qui résout certains problèmes du système de recyclage. La loi de l’Oregon injectera 82 millions de dollars par an dans le système de recyclage de l’État.

4. Les entreprises devront mettre en avant le recyclage

Pour qu’un emballage soit recyclable, il doit répondre à trois critères :

• Être triable
• Être étiqueté correctement
• Être propre et ne pas contenir de fluides ou de débris

Des éléments en apparence anecdotiques comme l’utilisation de différentes encres peuvent avoir un impact. Les encres à base de pétrole contiennent des composés organiques volatils dangereux pour les humains et les animaux. Les encres végétales et à base de soja sont biodégradables, plus faciles à désencrer lors du recyclage et beaucoup moins susceptibles de libérer des produits chimiques toxiques. L’utilisation d’encres non toxiques facilite le recyclage.

En outre, les éléments extérieurs tels que les retardateurs de flamme, les parfums et les biocides nuisent à la flore et à la faune. L’État de Washington, la Californie et le Maine ont rejoint les états qui ont adopté une législation visant à interdire les substances polyfluoroalkylées (PFAS) dans les emballages. Au niveau national, une proposition de loi bipartisane a été introduite pour interdire les PFAS dans les récipients alimentaires.

Les marques devraient sensibiliser leurs clients au recyclage ou à l’emballage durable, car certains consommateurs ne savent pas toujours ce qu’ils doivent faire. Même un simple étiquetage peut être très efficace s’il est accompagné de directives claires.

5. Les marques se mettent sérieusement à repenser les emballages du commerce électronique

Lorsque la pandémie s’est emparée de nos vies, elle a eu un impact important sur nos habitudes d’achat. Commander d’un clic sur nos téléphones est désormais devenu une routine. Les entreprises enregistrent des hausses importantes sur leurs boutiques en ligne, ce qui signifie qu’elles envoient des produits en continu par courrier. En raison du grand nombre d’emballages qui sont expédiés, il s’agit d’un marché de choix pour la conception d’emballages durables.

Non seulement les marques peuvent personnaliser leurs emballages avec des noms ou des dessins spécifiques à l’identité de l’entreprise, mais c’est aussi l’occasion de rendre les emballages durables. Il y a plusieurs choses à prendre en compte : pouvons-nous fabriquer cet emballage avec des matériaux différents, plus durables ? Peut-il être recyclé ? Ou pouvons-nous ajouter quelque chose comme des instructions simples ou un code QR pour informer les clients sur ce qu’il faut faire avec l’emballage une fois qu’il est ouvert en termes de mise au rebut correcte, de recyclage ou de réutilisation ?

Il y aura de grands changements en 2022 dans tous les domaines et dans de nombreuses industries. L’emballage alimentaire durable et l’emballage durable, en général, seront des sujets vivement débattus car les marchés et les demandes des consommateurs sont en constante évolution.

Si vous souhaitez savoir comment modifier la durabilité de vos emballages alimentaires, nous serions ravis de vous aider.

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